Départ tragique de 5 membres d’une famille

Les funérailles de Myriam Lebrun, sa mère et ses trois enfants ont été chantées samedi 6 septembre, en l’église St Martha de Uniondale, à Long Island, New York. Cette famille entière a péri dans un terrible accident survenu le dimanche 24 août dernier. Un coup dur non seulement pour leurs proches, mais aussi pour toute la communauté haïtienne de New York.

Des centaines de personnes ont assisté samedi à ces émouvantes funérailles. Les parents et amis de Myriam Lebrun ont eu de la peine à croire que cinq membres de la famille sont partis d’un seul coup. Ils ont été inconsolables durant toute la cérémonie. Les cinq cercueils sont arrivés à l’église puis sont repartis, après la messe, sans avoir été ouverts. Les cadavres étaient trop abîmés.

La triste nouvelle de la mort de Mme Lebrun avec sa mère et ses trois enfants dans un accident avait bouleversé toute la communauté haïtienne de New York. Un grand nombre de compatriotes ainsi qu’un représentant du consulat haïtien à New York ont fait le déplacement pour apporter leur support à la famille endeuillée.

Myriam Lebrun, 37 ans, sa mère, 68 ans, et ses trois enfants âgés respectivement de 14, 9 et 8 ans revenaient d’une rencontre familiale à Brentwood, Long Island (New York) et rentraient chez eux à Brooklyn lorsqu’ils ont été tués au cours d’un accident. Mme Lebrun a perdu le contrôle de sa Honda Accord 1998 à environ 11 h du soir le samedi 23 août 2014 sur la State Parkway, une route réputée meurtrière à New York. La voiture a éclaté en flammes après s’être écrasée contre un arbre. La police de New York enquête encore pour savoir si l’alcool ou la vitesse sont les causes de l’accident. Cependant, les parents de Myriam Lebrun jurent qu’elle était sobre cette nuit-là.

« Elle fait la route de Brooklyn à Brentwood et remonte quatre ou cinq fois par semaine, juste pour voir sa sœur et laisser ses enfants passer du temps avec leurs cousins », ont-ils rapporté, décrivant Mme Lebrun comme une mère aimante qui prenait bien soin de ses enfants.

L’année scolaire était pourtant très prometteuse pour chacun des trois enfants de Myriam Lebrun. Marcus Jeanty, 14 ans, rentrerait au secondaire et rejoindrait l’équipe de basket-ball; Marcel Jeanty, 9 ans, pratiquait très bien le dessin, tandis que Kayla Jeanty, 8 ans, démontrait du talent pour le mannequinat.

Mme Lebrun a immigré à New York aux alentours de 1994 avec ses trois sœurs. Depuis, elle a initié sa famille dans un réseau de parents et d’immigrants haïtiens à New York.

Juste avant les funérailles de la famille Jeanty-Lebrun, l’église St Martha a aussi accueilli celles de M. Pierre Richard Antoine, 55 ans, un policier américain d’origine haïtienne, décédé également au cours d’un accident. Résident de Californie, M. Antoine était en visite chez sa mère à New York. Sa femme et ses deux enfants qui étaient aussi à bord du véhicule au moment de l’accident sont actuellement à l’hôpital.

Nous présentons nos sympathies à la famille de Myriam Lebrun, Yolande Moïse Marquis, Marcel et Keyla Jeanty, ainsi qu’à celle de M. Pierre Richard Antoine. Qu’ils reposent en paix !

« Reboisons notre communauté » : 200 000 arbres d’ici à 2020

Alertée par le phénomène du déboisement en Haïti, l’organisation Fraternité Valléenne de New York (FV) s’est lancée, depuis juin 2013, dans une campagne intensive de reforestation dans la commune de La Vallée de Jacmel. L’idée est de donner un bon exemple aux acteurs du secteur de l’environnement et de parvenir ensemble à reboiser le pays tout entier.

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C’est un projet très ambitieux, mais les responsables de Fraternité Valléenne ont foi. « Il est urgent de nous mettre sans perdre de temps à la reforestation », dit la présidente de cette organisation d’Haïtiens originaires de La Vallée de Jacmel évoluant à New York depuis près de 40 ans. Marie Calixte Labbé estime que ça fait trop longtemps que nous faisons des discours sur la déforestation et qu’il est temps d’agir.

Les menaces d’inondation, d’érosion et de sécheresse en Haïti ne sont plus un secret pour personne, compte tenu de notre faible couverture forestière (moins de 2%, dit-on). L’abattage anarchique des arbres nous rend encore plus vulnérables. Bien conscients de cette situation, les responsables de Fraternité Valléenne cherchent à se fixer des objectifs à moyen et à long terme, et se battront pour les atteindre.

« Reboiser une communauté est un important projet qu’il faut minutieusement planifier, souligne la présidente. À New York, par exemple, près de 835 000 nouveaux arbres ont été plantés autour de la ville depuis 2007 grâce à un plan de reboisement mis en œuvre par les autorités et les organisations privées. » En effet, ce projet, qui avait pour objectif de base d’introduire 1 million de nouveaux arbres dans toute la ville de New York d’ici à 2017, est déjà sur le point d’atteindre sa limite deux ans à l’avance.

Pour Marie Calixte, il s’agit avant tout d’une question de bonne volonté et de mobilisation commune. « Ce type de réalisation est un excellent exemple à suivre pour nous autres en Haïti », indique celle qui vit à New York depuis plus de 40 ans mais qui est toujours restée attachée à son pays et particulièrement sa ville natale. Elle convient, bien entendu, que nous n’avons pas les mêmes moyens que les new-Yorkais, mais avec la même volonté et si nous nous mettons constamment à l’action, assure-t-elle, nous pouvons réussir à atteindre notre objectif.

« Si c’est la motivation qui nous manque, insiste Mme Labbé, nous devons savoir que les bienfaits de l’arbre sur l’environnement sont mesurables. Par exemple, les acteurs New-yorkais sont déjà bien conscients de l’énorme impact environnemental de ce million de nouveaux arbres sur leur ville : Ils ont la capacité de donner de l’ombre de refroidissement, de capter les émissions de carbone, etc.»

Notons que les arbres déjà existants dans la ville de New York génèrent déjà 27 millions de dollars d’économie d’énergie chaque année. Ils interceptent près de 900 millions de gallons d’eaux pluviales par an, améliorent la qualité de l’eau et préviennent la pollution des eaux de ruissellement. Ils servent aussi de filtres naturels pour les polluants atmosphériques. Des bienfaits concrets dont on pourrait jouir en Haïti.

Semblablement, Fraternité Valléenne s’est fixée comme objectif de faire pousser 200 000 nouveaux arbres sur le territoire de La Vallée de Jacmel d’ici à 2020. Cette campagne intensive de reboisement a été entamée en juin 2013 en partenariat avec la Fédération des associations pour le développement du Sud-Est (FEDADSE), qui a aussi embrassé l’idée. Le projet a réellement pris naissance en 2007, lorsque, alertée par le déboisement de nos villes de province, la Fédération des associations régionales haïtiennes à l’étranger (FARHE) a réalisé un forum sur la question. Ensuite, avec le support financier de FARHE, Solidarité chambellanaise et Fraternité Valléenne ont été les premières à entamer des actions concrètes dans leurs communes respectives : Chambellan et La Vallée de Jacmel.

À La Vallée, les bénévoles ont commencé par des cours de reforestation à l’école des Frères de l’instruction chrétienne (FIC). Ces cours sont aujourd’hui complètement intégrés dans le curriculum de cette école comme une discipline obligatoire et aussi dispensée dans d’autres écoles. « Dès leur plus bas âge, il faut apprendre aux élèves l’importance des arbres, de la plantation et de l’environnement durable. » Les écoliers ont aussi pour mission de partager cette formation avec leurs parents et ils se sont montrés très décidés à participer activement à ce processus de reboisement. Les résultats sont déjà bien tangibles.

« À côté de la plantation, nous essayons aussi d’encourager les Valléens à nous aider bénévolement à prendre soin de ces arbres nouvellement plantés afin de nous assurer de leur croissance. Vous savez, nous ne pouvons tirer profit de nos arbres que s’ils atteignent leur taille maximale », fait remarquer la présidente de Fraternité Valléenne. L’organisation a, en outre, déjà employé un agronome à temps partiel, pour mener les aspects techniques du projet, et recruter des représentants dans toutes les sections communales de La Vallée de Jacmel.

« Nous aimerions pouvoir employer 3 autres agronomes pour mieux étendre nos activités, mais les moyens économiques font défaut », affirme la représentante, encourageant tous ceux qui croient que « le reboisement est la meilleure façon de combattre nos problèmes environnementaux » à les rejoindre dans cette bataille.

Déjà, à l’initiative de FV, un groupe d’étudiants du St Joseph Prep. School de Pennsylvanie (USA) avait effectué, en juillet 2013, une visite de quelques jours à La Vallée de Jacmel pour encourager l’initiative et y apporter leur contribution. Un plus grand nombre d’étudiants y est encore attendu en juillet 2014.

Actuellement, l’organisation travaille en partenariat avec les autorités locales. « Pour un minimum de protection de notre environnement, souligne les responsables, nous cherchons aussi à faire des plaidoyers pour le renforcement et le strict respect des lois haïtiennes liées à l’environnement, notamment celles sur l’abattage des arbres.» Selon eux, ces lois doivent être revues et mises en application en fonction de notre réalité actuelle.

Par-dessus tout, « Reboisons notre communauté » se veut un projet pilote et un modèle pour les autres communes. FV invite donc les autres organisations de son genre à se lancer dans le même mouvement. « Si chaque organisation régionale se lançait dans la même activité, je suis sûre que les résultats seraient bien vite remarquables », conclut la présidente de Fraternité Valléenne.

En masse vers le Vatican !

Des Haïtiens vivant aux Etats-Unis et au Canada s’envolent massivement cette semaine vers le Vatican pour assister, ce samedi 22 février 2014, à la cérémonie d’élévation de monseigneur Chibly Langlois au rang de cardinal. Dès mardi, plusieurs délégations haïtiennes ont quitté l’Amérique à partir des aéroports de New York, de Boston, de Montréal, etc.

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Il fait bon à New York, ce jeudi 20 février. Les délégations haïtiennes arrivent de toute part à l’aéroport international John Fitzgerald Kennedy (JFK) pour ne pas rater le vol de 4h 45 p.m. (heure de New York) de la compagnie Alitalia, branche de Delta Airlines en Italie. L’avion devrait atterrir à Rome vers 7 heures  du matin (heure de l’Italie) le lendemain. Soit huit heures et demie de vol, plus le décalage horaire.

Il est trois heures passées. Dans la salle d’attente du terminal 1 de l’aéroport JFK, les membres de la délégation des parents du cardinal arrivent l’un après l’autre, échangent des salutations, avant d’aller se faire enregistrer auprès des agents de la compagnie aérienne.

Les cousins, les cousines, les tantes, les oncles, les neveux et les nièces du premier cardinal haïtien sont tous très excités à l’idée de se rendre au Vatican. Dans son manteau couleur rouge vive, la tante de 96 ans du cardinal Chibly Langlois, Lucie B. Moïse, est visiblement très heureuse de réaliser ce voyage et de pouvoir, par la même occasion, revoir plusieurs de ses neveux et nièces qui arrivent du New Jersey, du Connecticut, de Bronx, etc. Elle-même vit à Manhattan et dit qu’elle ne pouvait pas manquer l’occasion d’assister à l’élévation de son neveu au rang de cardinal.

Pour sa part, Jude Augustin, cousin du cardinal, se dit être sous le choc depuis la nomination de monseigneur Langlois par le pape François. « Notre oncle Gaston Franck lui disait toujours qu’il deviendrait cardinal un jour. Donc, lorsque la nouvelle est arrivée, nous avons tous été très émus de constater que notre oncle disait vrai…», se souvient le secrétaire de la Fraternité Valléenne de New York, une organisation d’Haïtiens originaires de La Vallée de Jacmel évoluant à New York depuis près de 40 ans.

« J’ai été la première à apprendre la nouvelle sur BBC vers 8 heures du matin le 12 janvier alors que monseigneur Langlois ne l’a appris que vers 2 heures de l’après-midi, se félicite Mimose Courtois, l’air triomphant. La cousine par alliance du cardinal croit que cette nouvelle a un peu soulagé la peine de tous les Haïtiens, principalement cette peine liée à la célébration du quatrième anniversaire du séisme de 2010. Elle en remercie Dieu.

C’est manifestement une expérience extraordinaire et une occasion à ne pas manquer pour tous les parents du cardinal. Ils sont plus d’une vingtaine à arriver à l’aéroport, ce jeudi. Et ils ne sont pas les seuls. Des amis de la famille Langlois ainsi que d’autres délégations haïtiennes attendent le même vol. Plusieurs prêtres haïtiens vivant aux Etats-Unis sont également de la partie.

Il faut souligner aussi que, la veille, une délégation de huit personnes ayant à sa tête le prêtre Penn Churchill de l’église Saint-Charles de Bridgeport (Connecticut) a pris le vol de 10 h p.m. à l’aéroport JFK. Cette délégation était composée de quelques membres de l’église de Bridgeport et de celle de Queens, dont Marie Calixte Labbé, présidente de la Fraternité Valléenne de New York et Victoire Legerme, présidente de la Fraternité Valléenne de Connecticut. Le cardinal lui-même étant originaire de La Vallée de Jacmel, il est évident que beaucoup de Valléens ont tenu à faire le déplacement.

« Quand la nouvelle a été annoncée au sein de notre église, je me suis dit que cette occasion ne se présenterait pas deux fois et qu’il n’était pas question de la rater, s’exclame Margareth Milien, qui a dû annuler tous ses projets pour le mois de février afin de pouvoir réaliser ce voyage. Dans la voiture qui l’emmène du Connecticut à New York, mercredi sous la pluie, cette femme dans la cinquantaine, vivant aux USA depuis plus de 40 ans, confie n’avoir jamais été aussi excitée de toute sa vie, malgré sa peur de l’avion.

Le même jour, une délégation  de 11 personnes avaient quitté l’aéroport de Boston à 9 h p.m., tandis qu’une autre devait quitter Montréal le lendemain.

Bien entendu, d’autres délégations arrivaient également d’Haïti. De plus, plusieurs autres compatriotes se rendent au Vatican de manière individuelle.

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Mobilisation continue contre l’introduction du choléra en Haïti

Le Collectif Solidarité veut continuer sa lutte jusqu’à obtenir justice et réparation pour les victimes du choléra en Haïti. Ce mouvement tend à mobiliser non seulement la diaspora, mais aussi tous les Haïtiens vivant en Haïti.

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La marche de jeudi est un premier pas dans la mobilisation continue que veut enclencher le Collectif Solidarité avec les victimes du choléra en Haïti. « Nous allons continuer à organiser ce genre de manifestation et bien plus que cela. Nous voulons non seulement justice et réparation pour les victimes, mais aussi pour le pays en général », indique le docteur Figaro, porte-parole du collectif.

« Nos sources et nos rivières sont actuellement empoisonnées, poursuit le docteur Figaro. Nous réclamons donc un système national d’eau potable dans le pays, de l’assainissement, des actions concrètes dans le secteur de l’éducation et la construction d’hôpitaux. Tout cela dans le cadre du plan de l’éradication de la maladie dans le pays ». Le médecin haïtien vivant à Boston réclame des mesures intensives de prévention contre le choléra en Haïti. Selon lui, les Nations unies ont une « responsabilité criminelle » dans la mort des milliers de compatriots.

Notons que dans un document acheminé au secrétaire général des Nations unies, Ban Ki-moon, ainsi qu’au Premier ministre haïtien, Laurent Lamothe, le collectif demande clairement à l’ONU de présenter des excuses publiques au peuple haïtien, de dédommager les victimes de la maladie ainsi que les familles de ceux qui en ont péri, respectivement à hauteur de 50 000 et de 100 000 dollars américains.

Durant le sit-in de jeudi, les manifestants sont venus de partout à travers les Etats-Unis et le Canada pour se solidariser avec le collectif. Près d’une centaine d’entre eux s’était encore rassemblée sur une petite place entre la 2e avenue et la 47e rue, à Manhattan, vers quatre heures de l’après-midi, lorsque les organisateurs prononçaient leurs discours de circonstance. « Le plus important, ce n’est pas le nombre de participants, mais la portée symbolique de l’évènement », estime un participant, soulignant que l’initiative en vaut vraiment la peine.

« Nous devons leur montrer que nous pouvons nous unir devant une cause commune, a lancé une participante, d’une voix ferme. Ce ne sera pas le travail d’une journée, mais nous devons lutter tous ensemble pour éradiquer cette maladie… ».

Les responsables disent avoir comptabilisé près de 250 participants tout au cours de la marche. Visiblement, la plupart des participants étaient des personnes âgées et d’aucun pense que le collectif doit sensibiliser plus de jeunes. L’évènement a bénéficié d’une bonne couverture médiatique de la presse international.

Plusieurs ex-hommes d’Etat et hommes politiques ont supporté le mouvement. Pour l’ex- maire de Carrefour, Yvon Jérôme, appuyer cette initiative est un devoir citoyen. « L’ONU doit désormais réviser la forme de coopération et de mission qu’elle offre à Haïti par rapport à ses besoins de l’heure, dit-il. Aujourd’hui nous avons besoin de plus de ressources humaines en matière d’ingénierie, de santé et d’éducation plus que des bras armés ».

A certains moments, des participants ont voulu « politiser » la manifestation en criant « A bas le gouvernement », ce que les responsables du collectif ont formellement interdit. « C’est une occasion de nous unir, ont prôné les différents intervenants. Pour une fois, nous voulons laisser la politique de côté afin de plaider pour une noble cause et non pour nous battre avec nos propres frères ».

« Un petit pas devant l’ONU, un grand pas pour les victimes »

Les organisateurs sont sortis satisfaits du déroulement de la marche de jeudi et de son premier impact. « La mobilisation du collectif au cours des dernières semaines a porté ses fruits et a fait fléchir le gouvernement haïtien. Le Premier ministre Laurent Lamothe a dû reporter son intervention de 3 h à 6 h 30 afin de réviser son discours en y incluant quelques lignes sur le choléra, ce qui n’était pas prévu dans un premier temps », lit-on dans un communiqué du collectif, dénonçant du même coup « la légèreté, la vacuité et l’opportunisme avec lesquels le gouvernement haïtien gère le dossier du choléra aux conséquences si tragiques sur la vie et la santé de la population haïtienne ».

Le collectif estime que le Premier ministre Laurent Lamothe a manqué de courage et de sens des responsabilités. « Il n’a pas profité de la tribune de l’Assemblée générale pour demander officiellement le 26 septembre que l’ONU reconnaisse enfin publiquement son entière responsabilité dans l’introduction du choléra en Haïti. Nous disons que les déclarations générales ne suffisent plus, il nous faut des actions concrètes de la part du gouvernement haïtien et de l’ONU, plus de fermeté et de constance dans les efforts d’éradication du choléra du territoire haïtien ».

Des mobilisations similaires sont prévues pour le mois d’octobre qui marque le 3e anniversaire de l’introduction de la maladie en Haïti. Ces mêmes mouvements de protestation seront aussi organisés en Haïti pour pousser les officiels haïtiens à prendre une position ferme sur cette question.

 
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